Carrelage et chauffage au sol forment un duo apprécié pour sa chaleur homogène, ses économies d’énergie et la finesse esthétique qu’il apporte aux pièces de vie. Pourtant, ce confort discret exige des choix mûrement réfléchis : types de carrelage, colle adaptée, joints flexibles, mise en chauffe contrôlée, tout compte. Les carreaux grand format séduisent, la mosaïque joue avec la lumière, les finitions affinent la décoration, mais seule une intégration technique rigoureuse garantit des performances durables. Les matériaux et les marques ne se valent pas tous, et les règles d’art dictent une méthode dont les étapes sont aussi importantes que le choix des produits.
Les intérieurs rénovés n’échappent pas à la tendance : recouvrir sans casser, moderniser sans affaiblir la diffusion thermique, préserver la réactivité du sol. Les solutions existent, du grès cérame mince à lames vinyle compatibles, en passant par les parquets contrecollés adaptés. À travers des cas concrets et des conseils actuels, ce guide rassemble les repères essentiels pour marier esthétique et technique, en s’appuyant sur des références du marché comme Porcelanosa, Cotto d’Este, Weber, Schlüter-Systems, Quick-Step, Gerflor, Somatherm ou Saint-Gobain. La feuille de route est claire : sécurité, performance, durabilité.
Carrelage et chauffage au sol : ce qu’il faut savoir pour une intégration efficace
Un plancher chauffant rayonne par inertie douce et diffuse une chaleur homogène depuis la surface du sol. Deux grandes familles existent : les systèmes hydrauliques (circulation d’eau tiède dans des tubes) et les systèmes électriques (câbles, trames, films). Leur efficacité repose sur un principe simple : minimiser les résistances thermiques en-dessus de la source de chaleur afin que l’énergie atteigne l’air ambiant sans contrainte. C’est pourquoi le carrelage, excellent conducteur, est souvent considéré comme le revêtement de référence.
Les valeurs de résistance thermique (R) sont déterminantes. Un grès cérame 10 mm présente un R typique d’environ 0,008 m²·K/W, ce qui favorise la transmission de la chaleur. À l’inverse, des revêtements isolants ralentissent la montée en température et imposent une consommation plus élevée. La surface du sol doit rester stable : la structure (chape, colle, carreaux) se dilate et se rétracte avec les variations thermiques. D’où la nécessité de joints adaptés et de produits compatibles plancher chauffant.
Dans les logements actuels, l’attrait pour les grands formats s’associe à des contraintes : planéité du support, colle déformable, double encollage, ventouses. Les marques spécialisées, comme Porcelanosa ou Cotto d’Este (gammes fines type Kerlite), proposent des carreaux performants pour cette application. Côté colle et mortier-joint, des solutions chez Weber répondent aux cycles thermiques. Les profils de finition et systèmes de désolidarisation Schlüter-Systems sécurisent les joints périphériques et les zones sensibles.
Sur le terrain, une famille comme celle de Camille a profité de la rénovation de son rez-de-chaussée pour installer un plancher chauffant hydraulique sur une chape fluide anhydrite. Le choix de carreaux en grès cérame structuré a permis d’allier finesse esthétique et confort pieds nus. Un thermostat modulant a été paramétré pour maintenir une température stable, évitant les à-coups énergivores.
Principes essentiels à respecter
- 🔥 Compatibilité des matériaux et colles avec le plancher chauffant.
- 🧭 Planéité du support pour les formats XXL et la diffusion homogène.
- 🧪 Colles déformables C2S selon les recommandations fabricants.
- 🧱 Joints souples en périphérie et fractionnement selon surfaces.
- 📉 Résistance thermique faible pour préserver la réactivité.
- 📐 Mise en chauffe contrôlée avant et après la pose.
Pour les fondements techniques de la pose, un guide détaillé reste un allié : consulter par exemple ce guide de pose ou l’analyse des erreurs fréquentes aide à prévenir les pathologies. Point final de cette partie : l’intégration réussie, c’est la rencontre de bons matériaux, d’une bonne méthode et d’une mise en service prudente.
Compatibilité des matériaux : choisir un carrelage optimal pour plancher chauffant
Le choix du revêtement conditionne l’efficacité et la longévité du plancher chauffant. Le grès cérame domine grâce à sa conductivité, sa robustesse et son faible entretien. Les pierres naturelles diffusent vite la chaleur mais peuvent exiger une colle spécifique et une gestion de la porosité. La terre cuite apporte un charme authentique, tout en imposant une vigilance accrue sur l’épaisseur et le traitement de surface. Les carrelages minces, y compris les grandes dalles 3 à 6 mm proposés par des marques telles que Cotto d’Este, réduisent l’inertie et accélèrent la réactivité du sol.
Les inspirations ne manquent pas : l’esthétique bois (sans ses limites thermiques) se retrouve dans les grès cérames imitation, présentés dans ce dossier tendance imitation bois. Pour travailler la lumière et la perception de l’espace, ces repères sont utiles : couleurs et luminosité. Si l’on vise un rendu contemporain au salon, le grand format fluidifie les perspectives; en salle d’eau, les mosaïques domptent les pentes et animent les parois.
Dans un projet où l’existant est conservé, l’épaisseur totale du “sandwich” (carrelage + colle + éventuelles membranes) doit rester modérée pour ne pas dégrader la conductivité. Les spécialistes recommandent de maintenir un R total inférieur à 0,15 m²·K/W pour garder un système réactif, particulièrement avec une pompe à chaleur basse température.
Matériau 🔍 | Épaisseur typique 📏 | R indicatif (m²·K/W) 🔥 | Atouts ✅ | Marques/Exemples 🏷️ |
---|---|---|---|---|
Grès cérame | 8–10 mm | ~0,007–0,010 | Très conducteur, durable | Porcelanosa, Cotto d’Este |
Pierre naturelle | 10–12 mm | ~0,006–0,012 | Chaleur rapide, noble | Collections pierre sélection |
Terre cuite | 12–15 mm | ~0,020–0,035 | Caractère, patine | Ateliers artisanaux |
Grès cérame mince | 3–6 mm | ~0,003–0,006 | Réactivité, rénovation | Cotto d’Este (Kerlite) 😉 |
LVT / Vinyle compatible | 4–6 mm | ~0,015–0,030 | Confort, rénovation | Gerflor, gammes chauffantes |
Les valeurs ci-dessus sont indicatives et varient selon la densité, la composition et l’épaisseur réelles du produit. Pour la salle de bain, ce guide carrelage salle d’eau et ces finitions aident à finaliser un ensemble cohérent. Les orientations décoratives, elles, sont rassemblées ici : choix esthétiques modernes ou encore vintage. Point d’équilibre : toujours valider la compatibilité “plancher chauffant” sur la fiche technique.
Checklist de compatibilité
- 🧩 Logo “compatible chauffage au sol” sur le carton ou la fiche produit.
- 🧪 Colle et joint compatibles cycles thermiques (ex. chez Weber).
- 📑 R total calculé et maîtrisé pour garder la réactivité.
- 🧯 Joints de dilatation respectés selon la surface et la géométrie.
- 🔎 Planéité contrôlée au réglet et règle de 2 m avant collage.
L’idée à retenir : le matériau n’est pas qu’un look, c’est un paramètre de performance.
Pose de carrelage sur chauffage au sol : méthode pas à pas et réglages thermiques
L’installation sur plancher chauffant ne tolère pas l’à-peu-près. Avant tout, la mise en chauffe de la chape (montée progressive puis descente) valide sa stabilité et révèle les éventuels défauts. Sur chape anhydrite, un ponçage des laitances s’impose; sur chape ciment, un primaire adapté peut être requis. L’humidité résiduelle doit respecter les seuils (mesure CM). Le support doit être propre, plan et solide.
Les colles déformables de type C2S améliorent la tenue aux cycles thermiques. La technique de double encollage garantit un transfert optimal de chaleur et limite les vides. Les niveleurs et croisillons assurent la planéité des grands formats. Enfin, des joints flexibles absorbent les micro-mouvements; les joints périphériques et fractionnements suivent les prescriptions. Les profils Schlüter-Systems protègent les arêtes et maitrisent les transitions.
Étapes clés de la pose
- 🧹 Préparer la chape, contrôler l’humidité, corriger la planéité.
- 🧪 Primaire/colle compatibles plancher chauffant (ex. Weber C2S).
- 🧱 Double encollage et peigne adapté au format des dalles.
- 📏 Niveau et calage avec systèmes de mise à niveau.
- 🧵 Joints souples et fractionnements aux seuils et surfaces.
- 🌡️ Mise en service après séchage, montée en température progressive.
Pour accompagner la méthode visuellement, cette recherche vidéo est éclairante.
Après la pose, la patience est une alliée. Le temps de séchage de la colle et des joints doit être respecté avant la remise en chauffe. Les thermostats modernes permettent une montée graduelle, évitant les chocs thermiques. Le résultat est à la hauteur : une chaleur douce, silencieuse, et un sol facile d’entretien. À retenir : la méthode est la meilleure assurance décennale du confort.
Recouvrir un carrelage avec chauffage au sol sans l’abîmer
Moderniser un intérieur sans déposer l’existant séduit par le gain de temps et la faible gêne de chantier. Sur un carrelage déjà chauffant, la clé est de préserver la transmission thermique. Les dalles minces (3–6 mm) en céramique se collent directement après dégraissage, ponçage léger et primaire d’adhérence. Les colles flexibles assurent l’accroche; un test d’adhérence sur zone témoin est judicieux. Les seuils et portes doivent être ajustés à la nouvelle épaisseur.
Pour un rendu bois, certains parquets contrecollés Quick-Step compatibles plancher chauffant offrent l’esthétique recherchée, à condition de respecter la température de surface (généralement ≤ 27–28 °C). Les solutions vinyle comme chez Gerflor garantissent une pose flottante ou collée selon les gammes, avec une résistance thermique maîtrisée. Les dalles auto-adhésives haut de gamme simplifient la rénovation, mais exigent un support parfaitement plan.
Les membranes de désolidarisation et de répartition de contraintes, notamment chez Schlüter-Systems, aident à sécuriser les superpositions. Côté colle, la compatibilité chauffage au sol est impérative (consulter les fiches Weber). Le contrôle final de la diffusion, via une vérification thermique (caméra IR ou thermomètre infrarouge), confirme l’absence de zones froides.
Options de recouvrement compatibles
- 🧩 Carrelage mince collé sur ancien carrelage (faible inertie, design contemporain).
- 🌿 Parquet contrecollé compatible (étiquette chauffage), pose collée pour meilleure transmission.
- 🎯 LVT/Vinyle compatible plancher chauffant (Gerflor), parfait en rénovation rapide.
- ⚙️ Membrane de désolidarisation pour sécuriser les contraintes du support.
- 🧪 Primaire et colle certifiés, joints flexibles, tests d’adhérence.
Pour enrichir l’inspiration et la technique, explorer ces contenus pratiques : décorer avec le carrelage, avantages avec chauffage, et le choix de matériaux vs budget dans ce comparatif. Les amoureux de la pierre visitent ce guide pierre naturelle. Un dernier conseil : mieux vaut un chantier plus court mais parfaitement préparé qu’une superposition hâtive.
Carrelage et chauffage au sol : calculateur de résistance thermique (R)
Calculez la résistance thermique totale (R) de votre revêtement de sol sur plancher chauffant. Saisissez épaisseur (mm) et conductivité λ (W/m·K) de chaque couche (carrelage, colle, sous-couche). La formule R = e/λ (e en mètres). Objectif recommandé : R total ≤ 0,15 m²·K/W pour conserver une bonne réactivité.
Conseils rapides
-
– Visez un R total ≤ la valeur cible pour une montée en température plus rapide.
– Le carrelage a généralement une λ élevée (bonne conductivité), ce qui réduit R.
– Évitez les sous-couches isolantes sur plancher chauffant (λ faible et/ou épaisse).
Remarque: valeurs indicatives. Vérifiez les fiches techniques des fabricants et la compatibilité avec votre système de chauffage au sol.
Calculez la résistance thermique totale (R) de votre revêtement de sol sur plancher chauffant. Saisissez épaisseur (mm) et conductivité λ (W/m·K) de chaque couche (carrelage, colle, sous-couche). La formule R = e/λ (e en mètres). Objectif recommandé : R total ≤ 0,15 m²·K/W pour conserver une bonne réactivité.
Une rénovation réussie respecte la physique du bâtiment et les limites de température de surface, garantissant confort et efficacité au quotidien.
Hydraulique vs électrique : optimiser le couple carrelage–plancher chauffant
Deux voies techniques, un même objectif : diffuser une chaleur régulière et agréable. Le plancher chauffant hydraulique fonctionne à l’eau tiède, idéal avec une pompe à chaleur ou une chaudière à condensation. Il mise sur l’inertie et se marie très bien au carrelage, grâce à sa basse température et son rendement. Le plancher chauffant électrique (trames, câbles, films) excelle en rénovation et en pièces ciblées; les trames Devimat (DEVI) sont une référence pour la simplicité de pose et la réactivité.
La performance globale dépend d’une isolation périphérique de qualité; des solutions signées Saint-Gobain pour les chapes sèches ou les complexes isolants accompagnent l’ensemble. Les collecteurs et accessoires Somatherm facilitent l’équilibrage des réseaux hydrauliques, crucial pour uniformiser les températures pièce par pièce. Dans les deux cas, un thermostat précis et une régulation pièce à pièce maximisent le confort.
Système ⚙️ | Points forts 💡 | Usages idéaux 🏠 | Marques/Exemples 🏷️ |
---|---|---|---|
Hydraulique | Rendement avec PAC, grande surface, inertie douce | Maison entière, RT/RE, rénovation lourde | Collecteurs Somatherm, isolants Saint-Gobain |
Électrique | Pose rapide, réactivité, régulation simple | Rénovation, petites pièces, salles de bain | Trames Devimat (DEVI), membranes Schlüter-Systems |
Bonnes pratiques de régulation
- 🌡️ Consigne stable et courbes douces pour éviter les à-coups.
- 🕒 Horaires adaptés au rythme de vie, abaissement nocturne mesuré.
- 🧭 Équilibrage soigneux des boucles (hydraulique) avec débitmètres.
- 📱 Thermostats connectés pour suivre la consommation et affiner.
- 🧰 Entretien annuel et purge (hydraulique) pour conserver l’efficacité.
Le bon système est celui qui épouse la configuration du logement et le mode de vie des occupants; la finition carrelage en révèle tout le potentiel.
Grand format, mosaïque, effets bois : tendances compatibles avec la chaleur douce
Le plancher chauffant libère l’espace des radiateurs et ouvre les horizons décoratifs. Les grands formats apportent une continuité visuelle saisissante; les joints se font discrets, l’œil glisse. Les mosaïques, elles, animent les douches à l’italienne et soulignent les lignes d’eau. Les aspects bois et pierre en grès cérame conjuguent naturel et performance thermique. Des références comme Porcelanosa et Cotto d’Este proposent des surfaces texturées antidérapantes qui restent agréables au pied.
Pour nourrir l’inspiration, ce panorama sur les atouts esthétiques du carrelage est éclairant, tout comme ces collections modernes et ce dossier cuisine axé fonctionnalité. L’éco-conception progresse; ce guide éco-responsable recense des pistes pour associer esthétique, durabilité et impact réduit. En 2025, l’alignement avec la RE2020 et les objectifs bas carbone renforce l’intérêt des planchers basse température.
Idées pour scénariser un sol chauffant
- 🧭 Grands formats dans le séjour pour agrandir visuellement.
- 🧊 Mosaïque au sol de douche pour antidérapance et courbes.
- 🌳 Effet bois chaleureux sans les contraintes du parquet massif.
- 🪨 Effet pierre chic et facile d’entretien en grès cérame.
- 🎨 Palette claire pour amplifier la lumière en hiver.
Pour les achats et la logistique, des enseignes comme Leroy Merlin facilitent l’approvisionnement en outillage, primaires et profils, tandis que les gammes haut de gamme de fabricants spécialisés portent la signature décorative. Une règle d’or : anticiper les coupes et le calepinage, car la beauté d’un sol chauffant tient autant au détail de pose qu’au choix du carreau.
Pathologies et erreurs courantes à éviter sur carrelage et plancher chauffant
Fissures, décollements, joints qui craquellent… ces désordres ne sont pas une fatalité. La plupart découlent de supports insuffisamment secs, d’une absence de joints de fractionnement, d’un collage inadapté ou d’une mise en chauffe trop rapide. Les surfaces soumises à de fortes contraintes (baies vitrées plein sud) exigent une attention renforcée sur les fractionnements et les profils de mouvement.
Un autre piège se niche dans l’épaisseur cumulée en rénovation. Superposer plusieurs couches peut alourdir la résistance thermique et pénaliser la réactivité du plancher. Les zones “bouillantes” ou au contraire froides trahissent souvent un défaut d’équilibrage hydraulique ou une pose non uniforme de la colle. Un diagnostic infrarouge aide à objectiver le problème.
Erreurs fréquentes et parades
- 🚫 Pas de mise en chauffe de la chape avant pose → Toujours valider le cycle.
- 🧪 Colle inadaptée → Utiliser des colles C2S compatibles plancher chauffant.
- 🧱 Oubli des joints périphériques → Les ménager systématiquement.
- 🌡️ Montée en température trop rapide → Procéder par paliers.
- 📏 Planéité négligée → Ragréer si nécessaire avant collage.
Pour une culture “anti-erreur”, ces ressources complètent l’approche terrain : erreurs de choix et erreurs de pose. Une vidéo de référence aidera aussi à visualiser les gestes sûrs.
Un chantier sans désordre commence sur le papier : diagnostic du support, choix des produits, calepinage, puis exécution soignée et contrôles. Le meilleur correctif reste la prévention.
Entretien, durabilité et performance énergétique à long terme
Un sol chauffant carrelé se distingue par sa facilité d’entretien. Un nettoyant doux, non filmogène, suffit pour préserver la glissance et l’éclat. Les joints ciment peuvent bénéficier d’un hydrofuge; les joints époxy offrent une résistance accrue aux taches. En salle d’eau, une ventilation efficace empêche l’excès d’humidité qui nuit aux colles et aux supports.
Côté énergie, le plancher chauffant aime la stabilité. Les régulations modernes apprennent l’inertie du bâti et anticipent les relances. Avec une pompe à chaleur, la basse température et la grande surface d’échange du carrelage optimisent les COP. Les apports gratuits (soleil, cuisson) se gèrent par des abaissements intelligents. Une maintenance annuelle suffit généralement : purge des boucles hydrauliques, contrôle des circulateurs et thermostats.
Bonnes pratiques au quotidien
- 🧼 Nettoyage doux et régulier, sans produits gras.
- 🌡️ Consignes cohérentes avec l’usage de la pièce (18–21 °C).
- 🔧 Vérifications saisonnières des réglages et de la mise en chauffe.
- 🌿 Couplage PAC pour optimiser la sobriété énergétique.
- 📊 Suivi conso via thermostat connecté pour ajuster finement.
Pour étendre la durée de vie, éviter les tapis très isolants et poser des patins sous les meubles lourds. Les bénéfices du duo carrelage–plancher chauffant, explorés ici avantages en détail, s’inscrivent dans le temps long : confort constant, entretien réduit, sobriété énergétique. Ultime conseil : archiver les fiches techniques de la colle, des carreaux, et des composants de chauffage pour faciliter l’entretien et les évolutions futures.
Accessoires et fournisseurs : sécuriser la chaîne de qualité du projet
Un projet réussi est aussi une affaire de filière. Côté matériaux, des marques comme Porcelanosa et Cotto d’Este pour les carreaux, Weber pour colles et joints, Schlüter-Systems pour profils et membranes, Devimat (DEVI) pour trames électriques, Somatherm pour collecteurs, Saint-Gobain pour isolants et plaques, forment une base solide. Les solutions de Gerflor et Quick-Step couvrent les cas où l’on souhaite alternative vinyle ou parquet compatible. Pour l’outillage et la logistique, des enseignes comme Leroy Merlin simplifient la liste de courses.
L’atout caché se trouve souvent dans les détails : talons de porte, seuils, plinthes assorties, profilés d’angles, capteurs de température, sondes de sol. Un dialogue fluide entre carreleur, chauffagiste et client fluidifie les arbitrages tout en gardant l’objectif : un sol beau, performant et durable.
Liste de contrôle fournisseurs et accessoires
- 🧱 Carreaux certifiés plancher chauffant (Porcelanosa, Cotto d’Este).
- 🧪 Colles/joints compatibles cycles thermiques (Weber).
- 🧰 Profils/membranes de mouvement et désolidarisation (Schlüter-Systems).
- ⚡ Trames électriques prêtes à poser (Devimat (DEVI)).
- 🚿 Collecteurs/robinets et accessoires hydrauliques (Somatherm).
- 🏬 Distribution et outillage (Leroy Merlin).
Pour compléter la palette produits, la salle de bain gagne à s’accorder avec la robinetterie et les sanitaires; les lignes Roca aident à une cohérence d’ensemble. Au final, une chaîne de qualité maîtrisée évite les impasses de chantier et fait “chanter” la chaleur douce sous les pas.
Cas pratiques et inspirations pour différents espaces de la maison
Selon la pièce, l’attente n’est pas la même. Un salon demande une amplitude visuelle et une inertie confortable, une cuisine attend de la résistance, une salle d’eau cherche de l’antidérapant et des pentes maîtrisées. Dans un loft rénové, des dalles XXL grises ont été posées sur chape chauffante hydraulique : l’inertie stabilise la température pendant les grandes soirées. À l’inverse, une salle de bain sous combles a bénéficié de trames Devimat (DEVI) sous mosaïque pour un confort instantané au réveil.
En cuisine, le grès structuré résiste aux taches et aux chocs. Les inspirations à parcourir : guide général pour la maison et focus cuisines Keraben. Les amoureux du style minéral peuvent explorer les pierres naturelles. Les zones d’entrée apprécient des teintes qui masquent les traces et des joints performants.
Idées par pièce
- 🛋️ Salon : grands formats, teintes chaudes, joints fins.
- 🍳 Cuisine : grès structuré, plinthes assorties, bords protégés.
- 🚿 Salle d’eau : mosaïque antidérapante, pentes, régulation rapide.
- 🛏️ Chambre : carrelage mat, tapis fins non isolants, consigne douce.
- 🚪 Entrée : carreaux résistants, tapis grattants, joints hydrofugés.
La mise en scène d’un sol chauffant réussie marie usage et matière; le confort s’invite d’abord par la cohérence des choix.
Ressources complémentaires et vidéos pour aller plus loin
Rien ne remplace le geste, mais les ressources pédagogiques préparent la réussite. Pour peaufiner un projet, parcourir un guide de pose complet et des dossiers thématiques comme choix esthétiques contribue à des décisions éclairées. Les formats modernes, effets bois, pierres, mosaïques, se découvrent au fil des pages, tandis que les retours d’expérience aident à éviter les impasses techniques.
À visionner et à suivre
- 🎥 Pose et réglages sur plancher chauffant, du primaire au joint.
- 🎥 Diagnostic des désordres : fissures, décollements, joints.
- 🐦 Tendances et retours pros sur les réseaux sociaux.
Les échanges en ligne stimulent également l’inspiration. Les chantiers partagés en temps réel offrent une vue précieuse sur la réalité du terrain et la coordination des métiers.
Un dernier détour utile : se créer une bibliothèque de fiches techniques (colles, joints, membranes, trames, collecteurs) et garder les factures des marques citées — Porcelanosa, Cotto d’Este, Weber, Schlüter-Systems, Gerflor, Quick-Step, Somatherm, Saint-Gobain — afin d’accélérer tout futur entretien.
Quelle température de surface viser pour un carrelage sur plancher chauffant ?
Dans la plupart des habitats, une température de surface comprise entre 24 et 29 °C suffit. Les revêtements type parquet compatible se limitent souvent à 27–28 °C; le carrelage accepte un peu plus, mais l’important est la consigne d’air (18–21 °C) et la stabilité des réglages.
Peut-on poser un nouveau carrelage sur un ancien déjà chauffant ?
Oui, à condition de préparer l’ancien (nettoyage, ponçage, primaire), d’utiliser une colle flexible compatible, et de veiller à la résistance thermique totale. Les carrelages minces sont particulièrement adaptés.
Quels joints choisir avec un plancher chauffant ?
Des joints flexibles sont recommandés pour absorber les micro-mouvements. En zones humides, un joint époxy peut sécuriser l’étanchéité et la tenue aux taches. Respecter les joints périphériques et de fractionnement est impératif.
Quelle différence entre plancher chauffant hydraulique et électrique ?
L’hydraulique privilégie l’inertie et l’efficacité avec une PAC, idéal pour grandes surfaces. L’électrique (ex. trames Devimat (DEVI)) est réactif et pratique en rénovation ou petites pièces. Les deux exigent des revêtements compatibles et une régulation précise.
Quelles marques privilégier pour un duo fiable carrelage–chauffage ?
Pour les carreaux : Porcelanosa et Cotto d’Este. Pour colles et joints : Weber. Pour profils/membranes : Schlüter-Systems. Pour trames électriques : Devimat (DEVI). Pour collecteurs : Somatherm. Pour vinyles et parquets compatibles : Gerflor et Quick-Step. Pour isolants et chapes sèches : Saint-Gobain.